Pour toujours être à l’aise lors des randonnées, il est primordial de bien choisir les vêtements à porter. De plus, personne n’est à l’abri des changements climatiques, qui s’avèrent fréquents, telles les intempéries ou les variations de température. Il est donc nécessaire, voire même indispensable, de compter parmi les vêtements à porter la meilleure veste de randonnée, afin de se protéger face aux surprises que dame nature réserve.
Sommaire
Les critères importants pour choisir une veste de randonnée
Bien choisir une veste de randonnée peut être assez problématique pour certaines personnes, cependant il existe quelques critères à prendre en compte (qui seront présentés juste après) qui pourront les aider.
Le niveau d’imperméabilité
L’imperméabilité d’une veste est sa capacité à éviter la pénétration de l’eau à l’intérieur, ce qui veut dire qu’une veste imperméable ne laisse pas l’eau atteindre l’intérieur du vêtement en absorbant une certaine quantité d’eau. Il est possible que ce soit la veste en question qui est imperméable, ou bien que soit le tissu qui la compose qui est conçue pour l’être.
Il est à noter que la matière dont une veste imperméable est faite est « microporeuse » (comparés à une goutte d’eau, ses pores étant 20.000 fois plus petits) dans le but de lui permettre d’empêcher la pénétration de l’eau et ainsi de rester au sec.
Toutefois, chaque veste a son niveau d’imperméabilité, et pour le déterminer il est nécessaire de faire un ou plusieurs tests qui feront ressortir un résultat chiffré. Ce dernier est une information à ne surtout pas négliger dans le choix d’une veste de randonnée.
Le ou les tests à faire, dans le but de déterminer ce niveau, sont de placer le textile sous une colonne remplie d’eau, et de mesurer la hauteur d’eau pour laquelle les premières gouttes le traversent. Il est donc évident que plus cette hauteur est élevée, plus imperméable sera le tissu (et non le vêtement tout entier). L’unité de mesure de cette imperméabilité est le Schmerber (inventé par Charles Edouard Schmerber), qui équivaut à 1 colonne d’eau de 1mm. Par exemple, un tissu de 3.000 Schmerber (qui équivaut à une colonne d’eau de 3.000 mm) est capable de résister à 3m d’eau.
La pression exercée par l’eau sur la veste varie entre 1.300 et 2.000 Schmerber lorsque l’utilisateur est sous la pluie. Afin d’obtenir la pression totale que subit le vêtement, il faut additionner la pression exercée par l’eau avec la pression exercée par son utilisateur (comme par exemple la pression au niveau des bretelles des sacs de randonnée).
Une imperméabilité de 2.000 Schmerber peut faire l’affaire si l’utilisateur pratique des petites randonnées. Pour les randonnées sur des sentiers côtiers, des randonnées en moyenne montagne, des trails ou des randonnées de plusieurs jours, 10.000 Schmerber suffisent amplement tandis que si la randonnée se passe en haute montagne (avec bourrasques, glace et neige), il est important de choisir une veste de 20.000 Schmerber (qui est considérée comme étant totalement imperméable). Une veste possédant une imperméabilité atteignant les 30.000 Schmerber est destinée à des utilisations extrêmes.
À propos des petites randonnées, une veste déperlante peut souvent remplacer une veste imperméable et garantit à son utilisateur de rester au sec en cas de petites averses. En effet, la déperlance d’un tissu est sa capacité à faire glisser l’eau en son long en gouttelettes, mais elle est limitée étant donné qu’une veste déperlante ne résiste pas à de grandes quantités d’eau (pendant les intenses ou longues averses par exemple) et finira par les laisser passer.
Le degré de respirabilité
En règle générale, une veste qui est très imperméable demeure peu respirable, or la respirabilité d’une veste (sa capacité à évacuer l’humidité présente à l’intérieur, souvent la transpiration, vers l’extérieur) est aussi un critère très important pour bien être au sec. C’est donc pour cela qu’il faut trouver un bon compromis entre ces 2 critères.
Le degré de respirabilité d’un tissu se mesure grâce à plusieurs outils, mais les 2 outils les plus utilisés sont le MVTR et le RET.
Le MVTR ou Moisture Vapour Transmission Rate, signifie taux de transfert de vapeur d’eau. Ce taux désigne la quantité d’eau (en grammes) qui s’évapore sur un m² de tissu en 24 heures, et plus important sera ce taux, plus respirant sera le textile. À titre informatif, ce taux s’exprime en g/m²/24h ; une veste parfaitement respirante a un taux de transfert de 30.000 et plus, pourtant à 10.000, on peut considérer qu’elle est bien respirante.
Le deuxième outil est le RET ou Resistance Evaporative Transfert. Il permet de mesurer la résistance qu’oppose le textile à l’évacuation de l’humidité, et évidemment, plus cet indice sera important, moins la respirabilité sera bonne. En guise d’information, cette résistance s’exprime en Pa x m²/W ; lorsque cet indice est inférieur ou égal à 3, la veste est considérée comme extrêmement respirante. S’il est compris entre 3 et 6, la veste est ultra-respirante et si cet indice est compris entre 6 et 12, la respirabilité de la veste est bonne. Une résistance supérieure ou égale à 20 veut dire que le tissu est peu respirant.
L’effet coupe-vent
Après l’imperméabilité et la respirabilité, l’effet coupe-vent d’une veste est nécessaire surtout, comme son nom l’indique, pour parer les courants d’air. Une telle veste permet de garder une température constante (ou garder la chaleur à l’intérieur) même si le vent est fort ou qu’il est plus froid.
Les conditions extérieures
Le choix de la meilleure veste de rando dépend aussi des conditions météos. Par temps froid, c’est l’apport thermique qui prime, le choix se tourne donc vers la softshell (un sujet qui sera traité un peu plus tard dans cet article) pour un froid modéré, sinon vers les vestes munies d’une doublure (la veste 3 en 1, la veste hiver à doublure chaude) ou la veste de pluie avec un polaire.
Par temps chaud, c’est la respirabilité qui est plus importante. Pour cela, il est judicieux d’opter pour des vestes légères avec une doublure légère (veste avec doublure flottante en mesh ou veste avec doublure soudée) ou des vestes sans doublure.
Pour information, la veste 3 en 1 est aussi un bon choix pour des temps variables, voire même pour toute saison.
L’intensité de l’effort
Sans grande surprise, l’intensité de l’effort a une influence sur le choix de la veste de randonnée. Effectivement, plus intense est l’effort, plus importante sera la transpiration, et plus il sera nécessaire de l’évacuer. Ainsi, si l’effort est intense, il deviendra primordial de choisir des vestes de randonnée respirantes (et ventilées si possible) comme les vestes imperméables avec doublure flottante en mesh ou avec doublure soudée. On peut aussi opter pour les vestes avec des zips de ventilation (veste avec ventilation mécanique), qui sont souvent placés sous les bras. Mettre des vêtements respirantes sous la veste et en même temps garder les serrages de bas de veste et de bas de manche ouverts offre également une excellente ventilation.
Néanmoins, en cas d’effort modéré, il ne faut surtout pas négliger le confort, et le choix d’une doublure flottante est une option assez intéressante.
La pratique
Il est nécessaire d’adapter la veste avec le genre de randonnée à pratiquer. S’il s’agit d’une petite randonnée, ou une balade, la veste à choisir est celle qui est pratique et qui offre un bon confort telle une veste imperméable avec doublure flottante. Lors du trail et du running, il faut surtout opter pour la légèreté comme une veste légère et imperméable pour les efforts assez longs et une veste coupe-vent légère pour les efforts courts. Une veste procurant une liberté de mouvement telle une veste à doublure soudée 2,5 ou 3 couches (à voir plus en détail après) est idéale pour les randonnées en montagne et en terrains accidentés, et une veste légère et compactable, qui est aussi le cas dune veste à doublure soudée, pour les treks en itinérance.
Une veste pour se protéger de quoi ?
Le choix d’une veste de randonnée varie aussi selon le type de protection requis. Si elle est utilisée pour résister au froid, comme suscité plus haut, la veste 3 en 1 ou la veste hiver à doublure chaude (ou la softshell pour les froids modérés) seront utiles. Contre une grosse pluie, une veste bien imperméable est requise, il faut pourtant éviter la softshell vu qu’elle ne résiste pas à une telle pluie. Dans l’intention de se protéger du vent, une veste coupe-vent respirante est idéale s’il s’agit de faire du running, sinon une veste avec une capuche réglable (à développer ultérieurement dans l’article) est conseillée.
La résistance
Il est de même important de choisir une veste composée de tissu amplement résistant (on parle ici de la résistance du tissu à la déchirure et à l’abrasion). Effectivement, les possibilités que la veste soit déchirée ou s’abîme sont multiples, à ne citer que les frottements qu’elle pourrait subir après la roche en montagne, ou encore le sac à dos qui l’abîme au niveau de la ceinture et des épaules.
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Les détails qui influencent le choix d’une veste de randonnée
Outre lesdits critères, le choix d’une veste dépend aussi des quelques détails ci-dessous.
La membrane ou le revêtement
La membrane est une couche de séparation assez fine et semi-perméable que l’on appose sur un matériau et qui donne la possibilité à la veste d’évacuer l’humidité de l’intérieur vers l’extérieur tout en empêchant les gouttes d’eau d’y pénétrer. Elle est ainsi une couche supplémentaire que l’on équipe à une veste dans le but de conférer au tissu supérieur une bonne imperméabilité et respirabilité. Il se peut aussi que cette couche supplémentaire soit un revêtement et non une membrane.
Dans la plupart des cas, les membranes utilisées sont imper-respirantes telles le Gore-Tex (la référence en matière de membranes imper-respirante), Dry Q (conçue par eVent mais proposée par mountain hardwear), Dryvent (proposée par North Face) ou encore MP+ (proposée par Raidlight et Vertical).
Les couches (surtout pour les vestes imperméables)
Les couches font référence aux différents types de doublures comme la doublure flottante ou 2 couches et la doublure soudée ou 2,5 et 3 couches. Les 2 couches sont des vestes ayant une doublure interne qui est flottante (souvent en mesh), mais la membrane imper-respirante et le tissu protecteur sont soudés entre eux. Les 3 couches ont une doublure interne qui est soudée sur la membrane imper-respirante tandis que les 2,5 couches ont, de leur côté, un enduit appliqué (pour remplacer la doublure interne) sur la membrane imper-respirante.
Les 2,5 et 3 couches sont des vestes plus légères et plus compactes (plus fines aussi) et procurent une plus grande aisance de mouvement que les 2 couches. Pourtant, ces dernières sont plus agréables sur la peau et plus isolantes (grâce à la couche d’air entre la membrane et la doublure qui limite la condensation et isole mieux en temps froid) que les vestes à doublure soudée.
Le poids
Le poids n’est pas vraiment primordial dans le choix d’une veste de randonnée (pas comme pour les chaussures), mais il ne faut pas le négliger non plus. En effet, avec une veste légère (moins de 500g), la transpiration est moins abondante (même quand la température augmente) qu’avec une veste lourde. De plus, lorsqu’on la met dans le sac à dos (quand il fait chaud), le poids du sac n’augmente que de peu et ainsi la pression qu’exerce le sac (sur les épaules, les pieds, etc) ne se fera pas trop ressentir. Néanmoins, une veste lourde présente l’avantage d’être plus résistante à l’abrasion et à la déchirure, mais offre aussi plus d’isolation thermique.
Il est à noter que le poids d’une veste est fonction du type de doublure, de l’épaisseur du tissu, mais aussi des accessoires présents sur la veste.
La coupe
D’abord, on peut choisir une veste si, d’un point de vue esthétique, la coupe de celle-ci convient bien. Seulement, il ne faut juste s’arrêter sur l’aspect esthétique lorsqu’on parle de coupe, il est aussi important de prendre en compte son côté pratique, surtout dans ce qui est liberté de mouvement. Effectivement, un mouvement comme « lever le bras » ne doit ni être difficile, ni être freiné par la veste. Comme illustration, une veste, si on envisage de la porter lors des pratiques actives, doit avoir des bras assez grands dans le but de faciliter ledit mouvement, et un dos rallongé afin d’empêcher le présumé coup de froid au moment où on se baisse en avant.
Les éléments clés d’une veste
Une veste de randonnée est composée de plusieurs éléments clés, telles la capuche, les poignées, les poches et les fermetures éclairs, qui sont capables d’influer sur le choix de celle-ci.
La capuche
La capuche d’une veste de randonnée peut, soit être fixe (qui n’est pas conseillé si l’utilisateur souhaite faire de la randonnée à vélo au risque qu’elle prenne le vent), soit être amovible (ou détachable ou escamotable). Il est aussi possible de le ranger dans le col de la veste. D’une manière générale, une capuche est réglable en profondeur en 3 points, dont l’une à l’arrière du col et les 2 autres sont des points de serrage au col, dans le but de limiter la prise de vent et de garder un bon champ de vision. Une lanière de réglage (sur les côtés et sur le dessus) ou un velcro est nécessaire, voire même indispensable, pour être bien protégé, et une visière préformée procure une protection en plus. À titre informatif, la capuche suit les mouvements de la tête et ne prend pas le vent si elle est bien réglée.
Dans le cas d’une veste imperméable, il est important de choisir celle avec une capuche possédant une partie rigide sur le dessus, et avec un cou bien ajusté (la capuche s’ajustera mal s’il est trop large alors que s’il est trop étroit, la veste ne pourra se fermer).
Les poignées
Dans la majorité des cas, les poignées des vestes de randonnée sont réglables soit par des élastiques, soit par un velcro. Ce qui est avantageux avec ce dernier est qu’il est possible de bien serrer les manches, de moduler le serrage des poignets selon la météo, ou encore de bien les ajuster sur les gants en hiver.
Les poches
Il est primordial de faire remarquer qu’une veste avec beaucoup de poches peut être pratique, mais que plus il y a de poches, plus le poids de la veste augmente.
Le placement est un des critères importants pour ce qui est praticité des poches puisqu’une poche mal placée (qui tombe sous le baudrier ou sous la bretelle du sac à dos) risque d’être inutile. Il est ainsi judicieux de choisir une veste de randonnée ayant des poches repose-mains, qu’elles soient zippées ou non, placées un peu plus haut que celles présentes sur n’importe quelle autre veste.
Une poche poitrine s’avère capitale dans l’intention de ranger les smartphones, les papiers, les clés ou même les portefeuilles et de les mettre à l’abri d’une perte, d’être mouillés, etc. Dans le cas de la plupart des 3 couches, cette poche est externe, alors qu’elle est interne pour les 2 couches.
Il faut de même noter que la fermeture d’une poche se doit d’être étanche afin d’éviter la pénétration des gouttes d’eau à l’intérieur, et que les poches elles-mêmes doivent avoir une taille convenable de telle sorte que les mains gantées puissent rentrer dedans.
Les fermetures éclairs
Les fermetures éclairs ou les zips s’avèrent utiles pour donner plus d’étanchéité à une poche (zips imperméables) et pour permettre de ventiler le corps (zips de ventilations) sans se découvrir lors des efforts intenses par temps froid ou de pluie (ces zips sont généralement placés sous les bras). En guise d’information, les zips à rabat donnent plus d’étanchéité à la veste vu que le rabat bloque l’eau si le zip fuit, et une poche zippée avec intérieur en mesh procure une assez bonne ventilation.
En ce qui concerne les zips imperméables, il en existe 2 types : les zips thermocollés (efficaces, mais difficiles à ouvrir et moins durables) et les zips enduits (plus fluides, plus durables, plus légers, moins rigides, mais plus chers également). Ces derniers ne possèdent un enduit que sur les parties textiles seulement.
Le coupe vent chez pyrenex
Dans le but d’allier l’utile à l’agréable, le coupe vent se place comme un must-have à posséder à la mi-saison, sa robustesse et sa qualité vous tiendra au chaud dès que les températures commenceront à tomber, le coupe vent est une veste pratique et passe-partout, ultra légère, vous pourrez le plier dans votre sac et le sortir à tout moment en cas de besoin.
Connu pour être une veste de baroudeur ayant soif d’aventure, le coupe vent sera votre fidèle allié lors de vos expéditions, mais il pourra tout autant se porter en ville avec un pantalon, cela ne choquera personne, le coupe vent à l’avantage d’être une veste caméléon qui peut être porté partout et pendant toutes les occasions !
Pyrenex a fait du coupe-vent un élément phare de sa collection printemps 2022, en effet la marque à décliné le coupe-vent à toutes les sauces, avec style pour obtenir des coupe vents haut de gamme ultra tendance chez les hommes comme chez les femmes, ses coupe vents sont aussi disponible pour les plus petits en proposant des tailles allant de 8 à 16 ans !
Veste hardshell ou softshell : laquelle choisir ?
Parmi les vestes de randonnée, il y a ce qu’on appelle veste de protection et les 2 grandes catégories sont la veste hardshell et la veste softshell. Toutefois, il ne faut surtout pas les confondre, même si visiblement elles sont assez similaires, ces 2 vestes ont bel et bien des caractéristiques techniques bien distinctes.
Le principe des 3 couches
Avant d’entamer les sujets hardshell et softshell, il est important de rappeler le principe des 3 couches. C’est une technique pour vêtir le haut du corps pendant les randonnées ayant comme objectif de garantir une meilleure évacuation de l’humidité, une température suffisante à l’utilisateur, et de le garder au sec tout en portant le minimum de vêtements possible (3 au maximum).
Chacune des 3 couches a sa propre fonction, la 1ère couche a pour but d’évacuer la transpiration, la 2ème de tenir au chaud et la 3ème de protéger contre les intempéries. Il est important de dissocier le concept de couches sur ce principe des 3 couches et celui de couches faisant référence aux doublures (présenté un peu plus haut).
La 1ère couche
Comme son nom l’indique, c’est la couche de vêtement qui est en contact direct avec le corps. Elle garantit à l’utilisateur de rester au sec en évacuant l’humidité du corps (surtout la transpiration) vers l’extérieur de sorte que cette humidité ne soit pas emprisonnée à l’intérieur (sinon l’utilisateur aura froid au moment où l’effort cesse).
Un sous-vêtement technique, comme un T-shirt en laine mérinos ou en fibre synthétique et non un T-shirt en coton au risque d’emmagasiner l’humidité, joue bien le rôle de 1ère couche.
La 2ème couche
Cette couche combine respirabilité et isolation thermique. Effectivement, il est obligatoire que la transpiration évacuée par la 1ère couche soit aussi évacuée par la 2ème couche (vers la 3ème couche ou vers l’extérieur), et que cette dernière accumule de l’air afin d’isoler le corps et compresser la chaleur.
Les vêtements les plus adaptés comme 2ème couche sont des vêtements en laine, des vêtements en duvet, ou des vêtements en fibres synthétiques (comme une polaire qui est, par rapport à un pull classique, plus légère).
La 3ème couche
C’est la couche qui fournit une protection contre les éléments extérieurs tels les intempéries (la pluie, la neige, le vent, la grêle, etc), les abrasions, les coupures. Cette couche se doit d’être imperméable, respirante, avoir un effet coupe-vent et être munie d’une capuche.
La veste hardshell fait partie des vestes idéales comme 3ème couche. Les parkas, les gros manteaux sont efficaces lors des conditions climatiques froides.
La veste hardshell
Une hardshell, qui signifie littéralement « coquille dure », est souvent considérée comme 3ème couche (et bien entendu portée en dernière couche) car elle a pour rôle de protéger contre les éléments extérieurs.
Ses caractéristiques
Une hardshell est dotée d’une membrane imper-respirante dans le but d’équilibrer l’imperméabilité et la respirabilité de la veste. Cette membrane est composée de micropores qui empêchent la pénétration de l’eau (les pores sont plus petits que les gouttes d’eau) et du vent (elle a donc un effet coupe-vent), mais favorisent l’évacuation de la transpiration (les pores sont assez larges pour permettre cela). Étant donné que cette membrane est très fragile, elle est placée entre la protection intérieure et le tissu extérieur.
La hardshell est donc composée de 3 couches et selon leur assemblage, on peut en distinguer 3 modèles : la hardshell 2 couches, 2,5 couches et 3 couches. Pour rappel, avec la veste 2 couches, la membrane est soudée au tissu extérieur, formant ainsi les 2 couches, et la doublure est flottante. Concernant la veste 3 couches, les 3 couches formant celle-ci (la doublure, la membrane et le tissu extérieur) sont toutes soudées entre elles, alors qu’avec la veste 2,5 couches, la doublure est substituée par une fine pellicule protectrice (qui n’est autre que l’enduit). En effet, cette dernière veste est composée de l’enduit (une demi couche), de la membrane et du tissu extérieur (2 couches).
La construction en 2 couches est plus confortable, mais plus lourde comparée aux 2 autres, elle est idéale pour les treks et randonnées de quelques jours. Celle en 3 couches est bien plus résistante et plus robuste, mais moins confortable, elle est adaptée au trekking, à l’alpinisme et aux cascades de glace. À propos de la construction en 2,5 couches, elle est très légère, compressible et bien respirante, et elle est destinée aux pratiques de marche nordique, de trail-running et de randonnée active.
Pourquoi choisir une hardshell ?
D’après ce qui a été vu précédemment, la première raison d’opter pour une veste de randonnée hardshell est évidemment la présence de la membrane imper-respirante qui offre à la fois une bonne imperméabilité et une bonne respirabilité (même si plus la veste est imperméable, moins elle est respirante). Une hardshell est aussi ce qu’il y a de mieux en matière de protection vu que c’est la 3ème couche, et donc, elle protège contre les éléments extérieurs.
Outre ces avantages, une hardshell n’apporte nullement de la chaleur, elle est donc différente des vestes imperméables étouffantes. Lors d’un temps pluvieux, mais pas trop froid, il est judicieux de porter la hardshell directement au-dessus de la 1ère couche (ne pas mettre de 2ème couche) pour être au sec et ne pas avoir trop chaud. Cependant, si la chaleur est requise, il faudra porter en 2ème couche un vêtement de protection thermique telle une polaire, voire même une doudoune si nécessaire.
La veste softshell
Une softshell, qui signifie littéralement « coquille molle », est le contraire de hardshell. Elle est conçue pour remplacer à la fois la 2ème et la 3ème couche, ce qui veut dire que c’est une veste de protection chaude (mais moins chaude qu’une polaire portée avec une hardshell) avec un effet coupe-vent et une certaine protection contre les intempéries (plus précisément les petites intempéries comme les petites averses, le vent et autres).
Ses caractéristiques
Une softshell est une veste ayant un tissu avec des fibres serrées à l’extérieur (qui est n’est autre qu’un revêtement hydrofuge durable, ou « Durable Water Repellent » ou encore un DWR). Ce tissu a été traité chimiquement dans l’intention de lui offrir une propriété déperlante (pouvant résister pendant plus de 30 minutes sous une petite pluie). Une softshell a aussi une propriété coupe-vent. Toutefois, une softshell est loin d’être imperméable, elle ne résiste pas aux grosses averses et elle met beaucoup de temps à sécher. De plus, elle est plus fragile et plus lourde qu’une veste hardshell.
Une softshell se plie à la règle générale de l’imperméabilité et de la respirabilité (plus l’imperméabilité d’un tissu est importante, moins sa respirabilité l’est). Ainsi, une softshell, à défaut d’être imperméable, est très bien respirante.
Généralement, une veste softshell est formée de 2 couches dont un tissu extérieur (coupe-vent et déperlant) et un intérieur doublé polaire (apport de chaleur). Il existe cependant des softshell avec une membrane qui utilise la technologie Windstopper (membrane non imperméable intégrée entre la couche extérieure et la couche intérieure du tissu). Comparés à ceux du Gore-Tex, les pores de cette membrane sont plus gros, améliorant ainsi la circulation de l’air, en coupant en même temps le vent. Par rapport aux softshell classiques, les softshell ayant une membrane Windstopper sont moins respirantes, mais parfaitement coupe-vent. Néanmoins, par rapport à la hardshell, une softshell est moins efficace lorsqu’il s’agit d’effet coupe-vent.
Le tissu, plus précisément son épaisseur, d’une softshell dépend du modèle, et plus épais il est, plus chaud et moins polyvalent (pour des conditions clémentes) il sera.
Pourquoi choisir une softshell ?
En tenant compte de ses caractéristiques, une veste de randonnée softshell est une veste polyvalente car elle combine la résistance aux petites intempéries, l’isolation thermique et une certaine respirabilité. Mais le principal avantage d’une softshell est qu’elle est très confortable. Effectivement, avec une softshell, il est possible de passer du principe des 3 couches à 2 couches seulement (un sous-vêtement technique et une veste softshell), et grâce à ses matériaux stretch, elle devient extensible et procure une grande liberté de mouvement pour les activités sportives.
Étant donné qu’elle remplace la 2ème et la 3ème couche, il y aura gain de place dans le sac et aussi plus de légèreté. En effet, la veste imperméable et la polaire sont remplacées par une seule et unique veste softshell.
Pour qui sont faites ces vestes ?
Après tout ce qui a été dit sur la veste hardshell et la softshell, il est maintenant grand temps de savoir précisément pour qui ces vestes sont destinées pour que ces personnes puissent tirer le maximum de leur capacité.
Pour la hardshell, grâce à quelques-uns de ses caractéristiques (imperméabilité, respirabilité et coupe-vent), elle est conseillée aux personnes souhaitant pratiquer des randonnées avec des conditions climatiques assez instables. Elle est aussi utile pour les personnes voulant une veste totalement résistante aux intempéries et aux personnes cherchant une veste pour l’accompagner durant toute l’année.
Si l’utilisateur a déjà en sa possession un vêtement thermique pour le garder au chaud, ou qu’il ne souhaite pas un apport de chaleur, ou encore s’il a besoin de veste légère et compressible dans un sac, il devra se tourner vers la hardshell.
D’un autre côté, la softshell est plutôt destinée aux personnes recherchant du confort, une protection thermique et une bonne isolation thermique pendant leurs activités. Les personnes souhaitant faire des activités par temps froid et légèrement humide ou des activités sportives, par temps sec, en plein air, la journée comme la randonnée, le VTT, la marche nordique, le trek, etc, peuvent se tourner vers une softshell qui représente dans ce cas la meilleure veste de randonnée existante.
Si la personne est presque sûre que les conditions climatiques ne vont pas être difficiles (pas de pluie intense et qui dure longtemps par exemple), ou qu’elle n’a pas peur de porter quelques grammes en plus, il sera concevable qu’elle opte pour une softshell.
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Dernière mise à jour le 2024-06-19