Une partie des randonneurs utilisent des bâtons de randonnée durant leurs pratiques et jugent que leur usage est capital, tandis que l’autre partie pensent que cet accessoire n’est pas vraiment indispensable, voire même inutile et ringard. Mais laquelle a raison et laquelle a tort ? Et quels bâtons de randonnée choisir ? Sur quels critères se baser pour faire le meilleur choix ?
Sommaire
Pourquoi utiliser des bâtons de randonnée ?
L’utilisation de bâtons de randonnée présente plusieurs avantages qui sont les suivants :
Moins d’impacts sur les articulations
L’utilisation du bâton de randonnée permet une bonne répartition du poids du sac et, ainsi, une réduction des impacts à répétition et de la charge du sac à dos sur les articulations. Alors, plus le nombre de pas et le poids du sac sont importants, plus il y a de sur les articulations, et plus l’utilisation du bâton de randonnée est cruciale.
Grâce donc à ce dernier, la colonne vertébrale, les hanches, les genoux, les chevilles et d’autres articulations sont soulagés et préservés des risques de blessures à court, à moyen et à long terme.
Réduction de la fatigue musculaire
Sans les bâtons de randonnée, les muscles du bas du corps sont très sollicités, cela entraîne une fatigue musculaire assez importante (surtout au niveau des quadriceps et des muscles ischio-jambiers) et une sensation que les jambes sont plus lourdes.
Cependant, avec les meilleurs bâtons de randonnée, ces muscles ne travaillent plus seuls pour aider le randonneur à avancer, les muscles du haut du corps prennent aussi part, ce qui soulage les muscles des jambes et implique une réduction considérable de la fatigue de ces derniers.
Amélioration de la circulation sanguine
Nombreux sont les randonneurs rencontrant le problème des mains et des doigts qui enflent en marchant pendant une assez longue durée vu qu’ils marchent toujours les mains vers le bas. Pourtant, à l’aide d’un bâton de randonnée, ils se servent de leurs mains et leurs bras sont parallèles au sol, ce qui favorise donc une meilleure circulation du sang et une réduction des risques de ces gonflements.
Confort de marche
Ne faisant pas usage des bâtons de marche, il y a de forte chance que le randonneur ait le dos trop cambré (ou trop courbé) pendant la marche, or ceci fera souffrir son dos et ses colonnes vertébrales. Ainsi, tenir des bâtons et bien les régler (bâton à hauteur de la taille et coudes formant un angle de 90° en position debout) favorisent une posture plus naturelle (dos plus droit).
Bon équilibre et une meilleure stabilité
Sur les terrains glissants (comme la boue), les terrains instables (la neige par exemple), les terrains trempés ou trop sec, ou dans les passages raides, le marcheur risque à tout moment de tomber ou de glisser et donc de se blesser.
Pour remédier à cela, il est judicieux d’utiliser des bâtons de randonnée étant donné qu’ils offrent 2 points d’appui supplémentaires (le marcheur aura alors 4 points d’appui stables : ses jambes et les bâtons). En plus de cela, un bâton apporte plus de confiance au randonneur dans ses démarches et offre un meilleur contrôle (principalement dans les descentes).
Aide aux franchissements d’obstacles
Avec un bâton, il est plus facile pour le marcheur de franchir des obstacles comme passer au-dessus des troncs d’arbre, des rochers et de traverser des passages neigeux, boueux ou encore des rivières.
Apport de puissance et de vitesse
Comme suscité plus haut, l’utilisation de bâtons pour la randonnée sollicite toutes les parties du corps (le haut et le bas). Ainsi, il est possible pour le marcheur de profiter de la poussée de ses bras (il utilise ses bras pour le tirer vers l’avant), ce qui est très avantageux surtout en montée.
De plus, un randonneur qui a une meilleure stabilité est capable d’accroître sa vitesse de marche (par exemple trotter dans les descentes escarpées), et cela sans effort supplémentaire.
Régulation du rythme de marche et de la respiration
Tous les randonneurs ont un rythme de marche différent selon les circonstances : ils marchent moins vite en montant ou en descendant (par la peur de glisser) que s’ils marchent sur un terrain plat et à faible dénivelé.
Néanmoins, ce rythme devient plus régulier avec des bâtons de marche dans les mains compte tenu de la poussée des bras (lors de la montée) et des 2 points d’appui supplémentaires (au moment de la descente). Aussi, qui dit rythme régulier, dit plus d’efficacité, meilleure respiration et réduction de la fatigue ressentie.
Accessoire de test de la solidité d’un passage
À l’aide d’un bâton de rando, le marcheur est capable de sonder le terrain avant d’y mettre ses pieds. Sonder le terrain fait référence à tester, par exemple, la profondeur de la neige ou de l’eau, l’épaisseur de la boue, la solidité d’un passage, la stabilité d’un rocher.
Accessoire multi-usage
À part tout ce qui a été évoqué, un bâton de randonnée sert aussi à repousser les branches et les animaux sauvages. Il est de même possible de les utiliser comme béquille, de réaliser des abris ou une tente avec. Il existe donc nombreuses façons d’utiliser un bâton de randonnée, il suffit juste que le randonneur fait travailler son imagination.
Les meilleurs bâtons de randonnée du moment
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Les éléments spécifiques pour bien choisir ses bâtons de randonnée
Un bâton de randonnée est constitué, en général, d’une dragonne, d’une poignée, d’une tige et d’une pointe.
La dragonne
La dragonne n’est autre que la sangle s’enfilant autour du poignet. Elle est utile pour reposer ce dernier (en le supportant) afin de soulager les mains et les avant-bras (principalement au moment de la poussée). En plus de cela, elle permet au marcheur de ne pas perdre son bâton de randonnée, et d’éviter de toujours le poser au cas où il souhaite prendre ses jumelles ou sa bouteille d’eau.
Généralement, une dragonne est faite de tissu anti-transpirant. Il existe des dragonnes simples qui ne sont pas très confortables et sont faites pour des utilisations courtes (comme les balades), et des dragonnes rembourrées (doublées d’un matériau comme le néoprène) qui sont plus confortables et destinées aux utilisations prolongées.
Une dragonne est également réglable, et il est important que celle-ci soit facile et rapide à serrer et desserrer mais qu’elle ne se desserre pas lorsque le marcheur utilise le bâton. Selon les modèles de bâton, l’ajustement de la dragonne se fait, soit par une boucle de réglage standard (qui est assez difficile et assez lent à ajuster), soit par un système de clip (permettant un ajustement facile et rapide de la taille de la dragonne).
La poignée
La poignée est la partie du bâton où le marcheur agrippe ses mains, et elle sert à transmettre l’effort exercé par ce dernier sur le bâton. Ainsi, une bonne ergonomie est requise afin d’empêcher la formation d’ampoules aux mains (due aux frottements et à la transpiration de celles-ci).
Il est à noter que pour certains bâtons de marche, la poignée est dotée d’un manchon ou grip (qui n’est autre qu’une extension sur la tige). Ces bâtons procurent la possibilité au marcheur de placer ses mains dans différentes positions et sont utiles lors des sections raides en montée et des marches en dévers puisqu’il n’est plus nécessaire de les régler à nouveau.
Les matières de la poignée
Selon les matières de la poignée, on peut distinguer 4 types :
La tige
Aussi appelée tube, la tige est la partie longue du bâton. Nombreux sont les matériaux constituant la tige d’un bâton de randonnée, mais les plus présents sur le marché sont l’aluminium et la fibre de carbone.
- L’aluminium : Un bâton en aluminium, en plus d’être léger (environ 250 à 325 grammes en moyenne), est solide et ne rouille pas. Ce bâton est difficilement pliable et brisable vu que le matériau dont il est fait résiste à une forte pression, par contre il n’est pas excellent lorsqu’il est question d’absorber les vibrations.
- La fibre de carbone : Comparé au bâton en aluminium, celui en fibre de carbone est plus léger (à peu près 175 à 250 grammes en moyenne) et plus confortable, mais il est moins solide. Concernant la capacité d’absorber les vibrations, la fibre de carbone est la meilleure.
Le nombre de brins
Le nombre de brins veut dire le nombre de parties composant le bâton de randonnée. Grâce aux brins, il est possible d’ajuster un bâton en fonction du type de terrain à pratiquer. Les avantages d’avoir un bâton avec plusieurs brins sont qu’il est moins gênant, moins encombrant et plus compact quand il est plié. Dans le monde de la randonnée, il existe, généralement, des bâtons monobrins (avec un seul brin), des bâtons avec 2 brins et des bâtons avec 3 brins.
La pointe
La partie du bâton qui est en contact direct avec le sol c’est la pointe, elle se doit alors d’être le meilleur compromis entre adhérence et résistance, d’être durable et d’être dotée d’une bonne accroche. Sur le marché, une pointe est : soit en acier qui est peu durable et destinée pour des sorties occasionnelles (les balades par exemple), soit en carbure de tungstène qui est plus durable, résistante et dotée d’une bonne accroche. Cette dernière est l’idéale pour des randonnées régulières et des utilisations plus poussées.
Il existe également des modèles proposant des pointes interchangeables qui offrent la possibilité de passer d’une pointe en acier à une pointe en carbure de tungstène (et vis versa) lorsque le marcheur passe d’un type de terrain à un autre.
En ce moment, il y a aussi ce qu’on appelle embout (ou pointe) en caoutchouc qui est plutôt destiné aux surfaces dures et rocailleuses (les routes goudronnées par exemple).
Quelques accessoires intéressants
Outre les éléments constitutifs du bâton, le randonneur a la possibilité d’équiper son bâton de marche avec quelques accessoires afin d’optimiser son utilisation. Parmi ces accessoires, on peut citer la rondelle et le protège-pointe.
La rondelle
L’utilité d’une rondelle est d’empêcher que le bâton ne s’enfonce trop dans le sol (surtout dans les terrains mous ou très mous comme la neige). Le choix de la rondelle se fait en fonction du type de chemin, mais aussi de la saison.
Sur le chemin en terre, sur l’herbe, sur les chemins avec des rochers (de telle manière que le bâton ne se coince pas dans les rochers) ou encore en été, il est judicieux d’opter pour une rondelle de petite taille tandis qu’une rondelle de grande taille est utile lors des randonnées en hiver ou sur des terrains meubles. Il est important de souligner que plus large est une rondelle, plus « portante » elle est et plus elle sera destinée aux terrains mous.
Le protège-pointe
Même si son nom indique « protège-pointe », il n’est pas vraiment conçu pour protéger les pointes, mais plutôt pour protéger quelqu’un ou quelque chose des pointes. En effet, le protège-pointe est fait en caoutchouc et sert à éviter que les pointes ne blessent quelqu’un par l’inadvertance du marcheur, qu’elles ne s’accrochent et ne déchirent les vêtements quand les bâtons sont dans le sac, ou encore qu’elles n’endommagent les terrains sensibles (elles sont bien sur utilisables sur des terrains durs telles les routes).
Un autre avantage d’utiliser cet accessoire sur les meilleurs bâtons de randonnée est qu’il permet de réduire les bruits pendant la marche (un des inconvénients de l’utilisation du bâton de randonnée qui sera suscité un peu plus bas dans l’article).
Les critères pouvant influencer le choix d’un bâton de randonnée
Choisir un bâton de randonnée sans connaître ses caractéristiques (par exemple poignée en caoutchouc, tige en fibre de carbone, avec une rondelle grande taille, etc) est une erreur à ne jamais commettre, mais il ne faut pas non plus ignorer les critères ci-dessous :
Le système de verrouillage
Aussi connu sous les appellations système de serrage, système de réglage ou encore système de rangement, le système de verrouillage est conçu pour permettre de régler la taille d’un bâton, de l’ajuster selon le type de terrain ou encore de le raccourcir afin de le ranger dans le sac à dos. Ce système concerne évidemment les bâtons multibrins.
Le pliage en Z
Les bâtons ayant ce système de réglage sont appelés « bâtons de randonnée pliables », et les brins sont reliés par un fil élastique. Ils sont faciles et rapides à monter et à démonter : il suffit d’emboîter les brins entre eux, puis de tirer sur la poignée et sur le brin du haut jusqu’au blocage du bouton de verrouillage (un bouton-poussoir qui est situé sous la poignée) pour les monter ; tandis que pour les démonter, il faut appuyer sur ce bouton, pousser le premier brin dans la poignée, détacher les brins et enfin les plier. L’avantage avec ce système est qu’il ne se dérègle pas, cependant, la taille du bâton n’est pas non plus réglable.
Le serrage à vis
Les bâtons avec un serrage à vis (système de verrouillage interne) sont des bâtons de randonnée télescopiques qui sont facilement ajustables en hauteur par le simple fait de faire coulisser les brins jusqu’à obtention de la longueur voulue (avec l’aide des graduations présentes sur le tube) et de visser un brin sur l’autre. Les inconvénients de ces bâtons sont qu’au fil du temps, ils deviennent difficiles à serrer et desserrer ou se dérèglent assez facilement.
Le verrouillage à clip
Les bâtons télescopiques ayant un verrouillage à clip (système de réglage externe) sont rapides à monter et ranger, ajustables en hauteur, et leur verrouillage est également précis et résistant. Il existe tout de même une infime possibilité que le système se desserre, à long terme, après de forts appuis. Le principe est le même qu’avec le système de verrouillage à vis mis à part qu’au lieu de visser, il faut clipper le système (fermer à l’aide du loquet clipsable).
Le poids
Le poids d’un bâton n’est pas un critère à prendre à la légère étant donné qu’un bâton lourd est plus désagréable et plus fatigant à utiliser qu’un bâton léger. Le poids dépend en grande partie du matériau de la tige : l’aluminium qui allie légèreté et solidité et la fibre de carbone qui est plus léger et plus fragile. Toutefois, le système de réglage a aussi une influence sur le poids du bâton : le pliage en Z offre une grande légèreté.
La taille
La taille d’un bâton est à choisir selon le type de terrain à pratiquer (à plat, en descente, en montée). Pour cela, il est nécessaire de passer par un petit calcul afin de définir bâton de randonnée quelle taille, et cette formule est la suivante : taille du bâton = taille de l’utilisateur x 0,68. En guise d’illustration, si le randonneur mesure 1,80 m, la longueur de son bâton doit être de 1,25 m à peu près.
Il est indispensable qu’en marchant avec le bâton de marche, le coude soit plié 90° (formant un angle droit) et une position des avant-bras toujours à l’horizontale. Ainsi, dans le seul but de ne pas enfreindre cette règle, en descente, il est judicieux d’opter pour un bâton un peu plus long et en montée, d’un bâton un peu plus court.
Les bâtons de marche télescopiques, vu qu’ils sont ajustables en hauteur, ne causent pas trop de problème question taille du bâton à choisir, ce sont surtout les bâtons monobrins et les bâtons pliables qui sont concernés par ce calcul.
Le système antichoc
Ce système permet au bâton de diminuer les vibrations transmises au haut du corps, principalement aux bras, avec l’aide des ressorts qui absorbent les chocs. Les bâtons munis de ce système sont donc utiles aux personnes ayant des articulations (coudes, épaules, poignets) fragiles.
Le système antichoc est également avantageux en descente, mais pas trop nécessaire à plat ou en montée.
Comment utiliser le bâton de randonnée ?
L’utilisation d’un bâton de randonnée n’est ni assez facile ni assez difficile, il est juste important d’avoir une certaine technique.
À plat
Marcher avec des bâtons à plat nécessite juste un mouvement continu de balancier, un simple va et vient.
En descente
Il est nécessaire de choisir une taille de bâton plus grande si le bâton n’est pas réglable en hauteur (comme vu un peu plus haut) ou d’augmenter la taille des bâtons télescopiques (de 5 cm environ selon la pente). Il est conseillé soit de mettre la main et s’appuyer sur le haut des poignées, soit de tenir les bâtons par les poignées.
Ensuite, il faut planter ces derniers en avant et prendre appui sur un bâton à la fois et non simultanément. Ces manœuvres sont à appliquer en vue de réduire la pression sur les articulations et d’empêcher que les épaules et les poignets soient sujets aux blessures si une glissade ou une chute venait à se produire. Les muscles à solliciter sont les abdominaux (à serrer), les deltoïdes (qui sont les muscles de l’épaule) et les triceps (qui sont les muscles de l’arrière du bras).
En montée
Il y a 2 façons possibles de bien utiliser des bâtons de randonnée en montée : soit les placer en arrière afin de pousser le corps vers l’avant (la poussée est à exercer sur un bâton après l’autre et non en simultanée) et de garder une marche stable, soit les placer en avant dans le but de tirer le corps vers l’avant. Il est à noter que si les bâtons sont plantés en arrière, le marcheur s’appuiera sur le haut des poignées et s’ils sont plantés en avant, il devra serrer les dragonnes.
En dévers
Dans le cas de randonnée en dévers, il est essentiel d’adapter les bâtons en fonction de la pente et de mettre les mains dans les dragonnes.
Si l’ajustement s’avère impossible, il est recommandé de tenir le bâton en aval sur la poignée (ou s’appuyer sur le haut des poignées) et l’autre bâton sur le long du tube dans l’intention d’avoir un meilleur équilibre.
En franchissant des obstacles
Franchir un obstacle en tenant des bâtons de randonnée est bien faisable, il suffit de planter les bâtons au sol, de s’appuyer sur le haut des poignées, de lever la jambe et de pousser sur le haut des poignées, si l’obstacle se présente en montée, alors que s’il se présente en descente, il faut que le randonneur refasse à peu près les mêmes gestes (sauf qu’il doit freiner la descente par la sollicitation des abdominaux, toujours en les serrant, et des triceps).
Combien de bâtons de randonnée utiliser ?
Un randonneur peut soit utiliser un bâton de randonnée, soit deux, mais le choix ne dépend que de lui. Les avantages avec l’utilisation d’un seul bâton sont que c’est facile à utiliser, que c’est moins lourd comparé à celle de 2 bâtons. Néanmoins, il est nécessaire de changer de main de temps en temps dans le but d’éviter un travail asymétrique du corps qui risque d’entraîner des blessures.
D’un autre côté, 2 bâtons de marche garantissent plus de confort de marche (plus de stabilité et d’équilibre) et une diminution conséquente des pressions sur les articulations.
Ainsi, si la marche se fait sur terrain facile à faible dénivelé et que le marcheur porte un sac à dos léger, un bâton de randonnée fera l’affaire, mais si ce n’est pas le cas, il faudra se munir de 2 bâtons.
Bâton de randonnée : Des inconvénients ?
Certes, le meilleur bâton de rando offre plusieurs avantages à son utilisateur, pourtant il ne faut pas oublier qu’il présente aussi quelques désagréments. On peut citer en premier lieu son impact environnemental vu que le sol, la végétation fragile ou encore les rochers peuvent être endommagés si on les utilise excessivement. À part cela, ces derniers font assez de bruits qui pourraient perturber les autres marcheurs, et même, à la longue, assourdir leur utilisateur.
Utiliser un bâton de randonnée requiert une bonne technique et un peu de pratique, il faut savoir s’en servir selon le terrain (montée, descente ou à plat), mais également quand s’en servir et quand les ranger. Toutefois, même avec une maîtrise impeccable, tenir un bâton implique certainement un encombrement de la main, il devient alors impossible (ou presque) de se servir de cette dernière pour autres choses (comme lire une carte, prendre les jumelles, grignoter, etc).
Dernière mise à jour le 2024-06-19